Cherbourg est la moins meurtrie des grandes villes normandes. Le besoin de reconstruction est limité, puisque les destructions se sont principalement concentrées sur le port militaire et à ses alentours, comme l’abbaye du Vœu.


La nécessité vitale de Cherbourg pour le succès de la bataille de Normandie a permis au port d’être reconstruit par les Américains en une année. Même détruit à 70 %, l’arsenal de Cherbourg est moins dévasté que ceux de Brest et Lorient, et le port militaire est le seul de la façade Atlantique/Manche qui soit opérationnel. Les travaux de reconstruction commencent donc dès 1944, et l’effervescence autour du port profite à la ville qui ne subit pas le long pansement des plaies des autres villes du Cotentin. En 1948, l’Arsenal est entièrement remis sur pied et profondément rénové.